Dans le cadre de la vente d’un lot de copropriété, l’article 46 de la loi du 10 juillet 1965 impose au vendeur de fournir à l’acquéreur une attestation dite « Carrez ». Il s’agit là de fournir à l’acquéreur les indications concernant la superficie du lot vendu.
Ce mesurage si il est erroné de plus d’un vingtième permet à l’acquéreur de demander en justice une réduction du prix pour réparer son préjudice qu’est la perte de surface et le paiement d’un prix fixé au mètre carré sur la base d’un mauvais mesurage.
Cette action rappelons-le, est encadrée dans un délai qui d’un an à compter de la signature de l’acte authentique sous peine de forclusion. Ce délai ne pouvant souffrir selon la Cour de cassation d’aucune suspension même le temps d’une expertise, celui-ci n’étant pas un délai de prescription.
Dans cet arrêt du 2 juin 2016, la Cour de cassation vient limiter la responsabilité de l’agent immobilier dès lors que celui-ci n’a pas procédé lui-même à cette mesure. Seule la responsabilité du mesureur professionnel peut être appelée en la cause.
Les informations délivrées obligatoirement à l’acquéreur immobilier font l’objet d’une étude approfondie lors d’une session de formation sur la vente immobilière n’hésitez pas à me contacter si vous êtes intéressés via la page contact d’actujuridiqueimmobilier .