Les lois relatives aux travaux d’accessibilité des bâtiments aux personnes handicapés imposent aux propriétaires, aux bailleurs et exploitants d’importants travaux à cet effet. En matière de copropriété, ni la loi du 10 juillet 1965 ni la loi Handicap n’oblige une telle mise aux normes.
Une proposition de loi de simplification a donc été déposée dernièrement à l’effet de faciliter de tels travaux.
Dans l’état actuel de la législation, le vote des travaux d’accessibilité est soumise à la majorité simple des vote selon l’article 24-II de la loi de 1965 au d) et e) :
« II.-Sont notamment approuvés dans les conditions de majorité prévues au I :
d) Les travaux d’accessibilité aux personnes handicapées ou à mobilité réduite, sous réserve qu’ils n’affectent pas la structure de l’immeuble ou ses éléments d’équipement essentiels ;
e) L’autorisation donnée à certains copropriétaires d’effectuer, à leurs frais, des travaux d’accessibilité aux personnes handicapées ou à mobilité réduite qui affectent les parties communes ou l’aspect extérieur de l’immeuble et conformes à la destination de celui-ci, sous réserve que ces travaux n’affectent pas la structure de l’immeuble ou ses éléments d’équipement essentiels ; »
La proposition de loi de simplification déposée le 2 février 2016, dont il est question, ici, prévoit donc un système différent en introduisant un nouvel article 26-1 dont l’objet est de faciliter la prise de décision relatives à l’exécution de travaux sur parties communes que les copropriétaires peuvent être amenés à prendre en charge pour eux-même ou leurs locataires.